Archives de catégorie : PresseBook

Ali Hamra avec des collégiens du Centre

fin février dernier Ali a rencontré des collégiens de Romorantin, ils ont échangé et dessiné ensemble sur la liberté d’expression, la presse, la caricature et la compréhension de l’autre…

Une très bonne séance pour tout le monde.

La Nouvelle République était là…

une belle exposition et un vernissage superbe !!

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Hier soir à St Just le Martel, Ali Hamra présentait son livre « la Syrie, tous complices » en présence de Gérard Vandenbroucke, Président du Centre International de la Caricature et du Dessin de Presse et du Maire de St Just .

Un large public était venu encourager Ali et discuter avec lui de la situation en Syrie.

Ali a passé sa soirée à dessiner des dédicaces !

Superbe moment émouvant.

l’exposition est visible jusqu’au 14 août et le livre est vendu chez l’éditeur et auprès du Centre de St Just ainsi qu’en nous mettant un mail ICI.IMG_6153

Ali est interrogé par les Dernières Nouvelles d’Alsace

Dernières Nouvelles d’Alsace
Deux ans après la tuerie de Charlie Hebdo – Dessin de presse
« On a perdu la légèreté »
Lors d’un salon de la caricature en Haute-Vienne, le dessinateur alsacien Phil Umbdenstock, collaborateur des DNA , fait la connaissance de Ali Hamra, journaliste et caricaturiste syrien, réfugié en France avec sa famille. Deux ans après l’attaque terroriste contre le journal satirique Charlie Hebdo , les deux hommes répondent à nos questions.
Phil, lors d’une intervention en milieu scolaire à Colmar. Photo archives DNA
Ali Hamra. DR
préc.suiv.

 

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DNA: Peut-on dire qu’il y a un avant et un après Charlie , notamment dans le monde du dessin de presse ?

Phil : « Il y a un après Charlie c’est sûr… Après le drame, du jour au lendemain, Charlie Hebdo est passé du statut de journal satirique, prêt à rire de tout avec des lecteurs initiés par Cavanna et le professeur Choron, au symbole de la liberté d’expression observé par le monde entier.

Aujourd’hui, avec le développement des réseaux sociaux et du net, le moindre dessin prend une importance qu’il n’avait pas avant, quand il était juste vu par des gens qui achetaient le journal.

Quant au milieu du dessin de presse, il a morflé aussi. Suite aux attentats de 2015, le métier connaît une nouvelle difficulté : la multiplication des dessinateurs autoproclamés de la liberté d’expression qui n’ont jamais été publiés et qui ont envahi l’espace avec des colombes qui pleurent et des drapeaux qui saignent…»

L’autocensure est-elle aujourd’hui une réalité ? Si oui, sur quelles thématiques ?

Phil : « On me pose souvent la question de l’autocensure. Il y a deux sortes de dessins : ceux que je fais pour moi et ceux destinés à la publication.

On ne devrait pas s’infliger de censure, mais comme je le dis souvent, la liberté de la presse appartient au propriétaire du journal. A moi donc de trouver un angle qui permette une publication sans dénaturer le “message”. Je pense que l’impertinence est dans le fond, pas dans la forme.

Pour les dessins plus “perso”, on peut toujours tenter de poster sur les fameux réseaux sociaux, soi-disant “espaces de liberté”, encore plus censurés qu’un bulletin paroissial !»

La liberté de la presse a-t-elle reculé depuis deux ans en France ?

Phil : «La liberté de la presse peut-être, je ne sais pas, mais le dessin de presse, indéniablement oui ! On a perdu la légèreté. Chaque dessin est décortiqué, analysé… Un jour, on devra se référer au nuancier Pantone pour les couleurs de peau pour ne pas être taxé de raciste ; on ne pourra plus dessiner une femme belle ou une femme moche sans être taxé de sexiste. Moi, je pense qu’un dessin de presse qui ne dérange personne est inutile. Mais j’ai des excuses, je me suis formé tout seul, à la lecture de Choron et Cavanna, donc un peu “oldschool”.»

Depuis que vous êtes réfugié en France, vous estimez-vous plus libre qu’avant sur la question de la caricature ?

A. Hamra : «Oui je me sens plus libre mais cette liberté exige une vraie responsabilité de ma part. Celle de s’engager. C’est une forme de reconnaissance vis-à-vis de la société dans laquelle je vis aujourd’hui.

Je peux faire des caricatures de Daesh, de Bachar el-Assad. En Syrie, si tu fais de tels dessins, tu es directement menacé et tu risques d’être maltraité voire plus. Mon ami caricaturiste, Akram Raslan, a été interpellé, torturé puis assassiné parce qu’il avait réalisé un dessin du dictateur.»

Depuis que vous êtes en France, vous sentez vous menacé ?

A. Hamra : Je peux faire ce que je veux, mais il y a toujours des risques par rapport à des terroristes ou à des extrémistes.

Il y a une sorte d’entrave à la liberté. Si je veux faire une exposition, on me dit oui mais il faut peut-être faire moins d’images de la Syrie… Et puis sur la France, il faut faire un peu attention à ce que tu dessines. Si je dessine Daesh sur un site internet, le site ne publie pas forcément le dessin. C’est un climat qui limite un peu la création.»

Rêvez-vous de retourner en Syrie ?

A. Hamra : «Non, je ne peux pas rêver maintenant. J’ai beaucoup de choses à faire car je reconstruis ma vie en France avec ma famille. Je ne peux pas bouger à nouveau pour me ré-installer une quatrième fois ailleurs. Je suis fatigué. Mais il faut lutter pour notre liberté ensemble.»

la presse en parle…

Quelques articles sur mon travail et mes caricatures,

L’écho du Centre :

Exposition Syrie tous complices Saint Just jusqu’au 14 août. Article de Georges Chatain.

article Ali Chatain l'echosur la photo, Ali travaille à la caricature de Pierre Desproges pour l’exposition « Des Limousins Célébres » du 13 au 17 juin 2017 à la Galerie les 1001 Couleurs à Limoges

Le Populaire :

Exposition personnelle La Syrie, tous complices… du 6 avril au 14 août 2017 le Vernissage-séance de dédicaces

Portrait d’Ali Hamra janvier 2016

salon international d’aquarelle de St Yrieix la Perche, été 2016. Invité du Salon pour une journée de démonstration.

 

L’Echo du Centre :

salon Papier d’Actu, nov 2015  Le Poinçonnet (Indre)

 

Nouvelle République.fr

salon Papier d’Actu, nov 2017  Le Poinçonnet (Indre)

Exposition en nov 2017, Ali Hamra invité d’honneur le Poinçonnet (Indre)